Texte paru dans l’infolette d’Humeur campagne de financement, mai 2014
«J’ai aussi tenté d’imaginer certaines situations difficiles qui risquaient de survenir là-bas, afin de mieux me préparer à les affronter au besoin. Je me disais que si de tels problèmes se produisaient, j’aurais besoin d’un symbole pour surmonter les épreuves. J’avais donc fait imprimer un écusson que j’avais collé sur une de mes mitaines. Dessus, il y avait la photo d’un chien de traîneau couché, roulé en boule, partiellement enseveli dans la neige attendant la fin de la tempête et une inscription: 29 mai 1953, Tenzing Norgay Sherpa, Sir Edmund Hillary. Cet écusson avait pour but de m’imprégner du courage de ces premiers alpinistes à avoir gravi l’Everest. Ces deux hommes avaient fait preuve d’une grande détermination pour atteindre ce sommet tant convoité, et je voulais qu’ils m’accompagnent tout au long de mon ascension. Les chiens de traîneau m’ont inspirée, car ils ont un fort instinct de survie lorsqu’ils affrontent une tempête et, dans mon scénario imaginaire, j’allais les imiter.» (Une mère au sommet de l’Everest, p.88)